Le Collier des 18 Joyaux des Gaudiya Bhaktas
Bhāgavat-Tattva
Le Bhagavatam, le Joyau de la Couronne de toutes les
Écritures Révélées
2.1
dharmaḥ projjhita-kaitavo ‘tra paramo nirmatsarāṇāṃ satāṃ
vedyaṃ vāstavam atra vastu-śivadaṃ tāpa-trayonmūlanam
śrīmad-bhāgavate mahā-muni-kṛte kiṃ vā parair īśvaraḥ
sadyo hṛdy avarudhyate ‘tra kṛtibhiḥ śuśrūṣubhis tat-kṣaṇāt
“Ce Bhāgavata–Purāṇa, entièrement opposé à tout acte de religion que motive un quelconque désir matériel, dévoile la vérité la plus haute, accessible aux dévots dont le cœur est pur. Cette vérité la plus haute est la pure réalité, qui distingue, pour le bien de tous, de l’illusion, et elle met fin aux trois formes de souffrance. Ce magnifique Bhāgavatam, compilé par le grand sage Sri Vyasadeva, suffit en lui-même à conférer la réalisation spirituelle, la réalisation de Dieu, et celui qui écoute son message de manière attentive et soumise s’attache rapidement et fermement au Seigneur Suprême.”
(Bhāg. 1.1.2)
2.2
‘kṛṣṇa-bhakti-rasa-svarūpa’ śrī-bhāgavata
tāte veda-śāstra haite parama mahattva
“Le Srimad–Bhagavatam donne une information directe sur les doux sentiments spirituels engendrés par le service de devotion offert à Krsna. Il surpasse pour cela tous les autres Écrits védiques.”
(Cc. Madhya 25.150)
Le Bhāgavatam, le Fruit Mûre de l’Arbre-à-Souhaits
des Lettres Védiques
2.3
nigama-kalpa-taror galitaṃ phalaṃ
śuka-mukhād amṛta-drava-saṃyutam
pibata bhāgavataṃ rasam ālayaṃ
muhur aho rasikā bhuvi bhāvukāḥ
“Sachez, hommes d’intelligence, que le Śrīmad–Bhāgavatam représente le fruit mûr de l’arbre-à-souhaits des lettres védiques. Ce tendre fruit à saveur de nectar, qui a touché les lèvres de Śrī Śukadeva Gosvāmī, est le lieu de résidence des rassas et peut être savouré par les dévots qui ont atteint le rassa ou tente de l’atteindre.”
(Bhāg. 1.1.3)
Le Bhāgavatam est la manifestation littéraire de Kṛṣṇa
2.4
kṛṣṇe sva-dhāmopagate dharma-jñānādibhiḥ saha
kalau naṣṭa-dṛśām eṣa purāṇārko’ dhunoditaḥ
“Ce Śrīmad–Bhāgavatam, comme un soleil radieux, s’est levé dès après le départ de Śrī Kṛṣṇa, suivi du dharma et du savoir, pour Son royaume absolu, afin de nous sauvé des ténèbres de l’âge de Kalī.”
(Bhāg. 1.3.43)
Les Paramahamsas Chantent le Bhāgavatam pour le Bénéfice de toutes les Âmes
2.5
anarthopaśamaṃ sākṣād
bhakti-yogam adhokṣaje
lokasyājānato vidvāṃś
cakre sātvata-saṃhitām
yasyāṃ vai śrūyamāṇāyāṃ
kṛṣṇe parama-pūruṣe
bhaktir utpadyate puṃsaḥ
śoka-moha-bhayāpahā
“La pratique du service de dévotion a pouvoir de soulager directement les souffrances matérielles, par ailleurs superflues, de l’être distinct. Mais les hommes, en général, l’ignorent; voilà pourquoi le très érudit Vyāsadeva compila cet Écrit védique, qui traite de la Vérité Absolue. Écouter le message de cet Écrit védique suffit à faire germer en l’être, le désir de servir Sri Kṛṣṇa, le Seigneur Suprême, avec amour et dévotion; aussitôt, les flammes de l’affliction, de l’illusion et de la crainte en sont étouffées.”
(Bhāg. 1.7.6,7)
Le Bhāgavatam est cher aux Paramahaṃsas les plus élevés
2.6
śrīmad-bhāgavataṃ purāṇam amalaṃ yad vaiṣṇavānāṃ priyaṃ
yasmin pāramahaṃsyam ekam amalaṃ jñānaṃ paraṃ gīyate
tatra jñāna-virāga-bhakti-sahitaṃ naiskarmyam āviṣktaṃ
tac chṛṇvan sū-paṭhan vicāraṇa-paro bhaktyā vimucyen naraḥ
“Le Śrīmad–Bhāgavatam est le Purāṇa immaculé. Il est très cher aux dévots vaiṣṇavas situés dans la transcendance parce qu’il décrit la connaissance pure et suprême destinée aux paramahaṃsas. Ce Bhāgavatam révèle les moyens pour se libérer de tout rapport avec la matière, suivi de la connaissance transcendantale, le détachement et la dévotion. Quiconque cherche sérieusement à comprendre le Śrīmad–Bhāgavatam, le reçoit, l’écoute et le chante de la bonne manière, avec dévotion, ne retourne jamais à l’esclavage de l’illusion.”
(Bhāg. 12.13.18)
Le Bhāgavatam est le commentaire naturel des ouvrages suivants le Védānta, le Mahābhārāta, la Gāyatrī et les Védas
2.7
artho ‘yaṃ brahma-sūtrāṇāṃ bhāratārtha vinirṇayaḥ
gāyatrī-bhāṣya-rūpo ‘sau vedārtha-paribṛṃhitaḥ
“Le Śrīmad–Bhāgavatam explique la signification du Védānta et le but du Mahābhārāta. Il révèle la signification profonde du mantra gāyatrī et l’essence des Védas.”
(Hari-Bhakti-Vilāsa 10.394)
2.8
gāyatrīra arthe ei grantha-ārambhana
“satyaṃ paraṃ” sambhandha, “dhīmahi” sādhane prayojana
“Le Śrīmad–Bhāgavatam débute par une explication du mantra brahma–gāyatrī: satyam param dhīmahi, “Nous méditons sur sur la Vérité Absolue.” Ici les mots satyam param [la Vérité Absolue], indique la relation et dhīmahi [nous méditons] sur Lui, se rapporte à l’exécution du service dévotionnel et à la realisation du but ultime de la vie.”
(Cc. Madhya 25.147)
2.9
cāri-veda-upaniṣade yata kichu haya
tāra artha lañā vyāsa karilā sañcaya
yei sutre yei ṛk viṣaya vacana
bhāgavate sei ṛk śloke nibandhana
ataeva brahma-sūtrera bhāṣya śrī bhāgavata
bhāgavata-śloka, upaniṣat kahe ‘eka’ mata
“Vyāsadeva rassembla toutes les conclusions dans les quatre Vedas et les 108 Upaniṣads, et les transcrivit sous forme d’aphorismes, les Vedanta–sûtras. La teneur de tout le savoir védique est expliqué dans le Vedanta–sûtra, et développée à nouveau dans le Śrīmad-Bhāgavatam, en 18 000 versets. Les explications données dans les versets du Śrīmad-Bhāgavatam et des Upaniṣads servent le même but.”
(Cc. Madhya 25.98-100)
2.10
ye sūtra-kartā, se yadi karaye vyākhyāna
tabe sūtrera mūla artha lokera haya jñāna
“Si le Vedānta-sūtras est expliqué par son auteur, Vyāsadeva en personne, alors son sens originel peut être facilement compris de la masse des gens.”
(Cc. Madhya 25.93)
2.11
ataeva bhāgavata sutrera ‘artha’-rūpa
nija-kṛta sūtrera nija-‘bhāṣya’-svarūpa
“Le Śrīmad-Bhāgavatam révèle le sens véritable du Vedānta-sūtras. L’auteur du Vedānta-sūtras, Vyāsadeva en a lui-même expliqué les aphorismes dans le Śrīmad-Bhāgavatam.”
(Cc. Madhya 25.142)
2.12
ataeva bhāgavata karaha vicāra
ihā haite pābe sūtra- śrutira artha-sāra
“Fais une étude approfondie du Śrīmad-Bhāgavatam. Tu comprendras alors le sens véritable du Vedānta-sūtras.”
(Cc. Madhya 25.153)
Le Bhāgavatam, la quintessence de toutes les Écritures
2.13
sarva-vedetihāsānāṃ
sāraṃ sāraṃ samūddhṛtam
“La quintessence de toutes les Écritures védiques et de tous les récits historiques, Purāṇas et Itihasas, se trouve réunie dans ce Śrīmad-Bhāgavatam.”
(Cc. Madhya 25.145)
Quiconque néglige le Bhāgavatam, mais s’appuie sur le commentaire de Śankārācārya, connaîtra l’échec
2.14
jīvera nistāra lāgi’ sūtra kaila vyāsa
māyāvādi-bhāṣya śunile haya sarva-nāśa
“Vyāsadeva présenta la philosophie du Vedānta pour la délivrance des âmes conditionnées, mais celui qui écoute le commentaire de Śaṅkarācārya connaîtra l’échec total.”
(Cc. Madhya 6.169)
Le Bhāgavatam dévoile le sens profond du Vedānta
2.15
sarva-vedānta-sāraṃ hi śrī-bhāgavatam iṣyate
tad-rasāmṛta-tṛptasya nānyatra syād ratiḥ kvacit
“Ce Śrīmad-Bhāgavatam contient l’essence de toutes les Écritures védiques et de la philosophie du Vedānta. Et quiconque goûte le nectar transcendental du Śrīmad-Bhāgavatam, ne saurait conserver d’attrait pour celle d’autres ouvrages.”
(Bhāg. 12.13.15)
Le Bhāgavatam est la crème des Védas et
la forme même de Kṛṣṇa
2.16
sabe puruṣārtha ‘bhakti’ bhāgavate haya
‘premarūpa bhāgavata’ cārivede kaya
cāri veda-dadhi bhagavata
mathilenn śuke-khāilenu parikṣita
“Le Srimad–Bhagavatam traite du but suprême de la vie, du service de dévotion et de l’amour divin pour Krsna. Selon tous les Védas, le Srimad–Bhagavatam est la forme même de l’amour divin. Si on compare les quatre Védas au yogourt, le Srimad–Bhagavatam est le beurre, Sukadeva Goswami le baratteur et Maharaja Pariksit, celui qui le savoure.”
(Cb. Madhya 22.15-l6)
2.17
kṛṣṇa-tulya bhāgavata vibhu, sarvāśraya
prati-śloke prati-akṣare nānā artha kaya
“Le Srimad–Bhagavatam est aussi prestigieux que Krsna, le Seigneur Suprême et le refuge de toute existence. Chacun de ses versets, de même que chacune de ses syllables, renferment une variété de sens.”
(Cc. Madhya 24.318)
2.18
bhāgavata, tulāsī gaṅgāya, bhaktajane
caturdhā vigraha kṛṣṇa ei cāri sane
“Où que se trouvent le Srimad–Bhagavatam, Tulasi–devi, le Gange et les dévots, Krsna est présent.”
(Cb. Madhya 22.81)
Auto-manifeste et Éternel, le Bhagavatam n’est pas un Ouvrage Profane
2.19
ādi-madhya-āntye bhāgavate ei kaya
viṣṇu-bhakti nityasiddha akṣaya avyaya
“Du début jusqu’à la fin, le Srimad–Bhagavatam ne traite que du service de dévotion offert à Krsna. À ce titre, cette littérature est éternellement parfaite, inaltérable et inépuisable, car elle contient toutes les vérités relatives au Seigneur.
(Caitanya Bhāgavata, Antya 3.506)
bhāgavata-śāstre se bhaktir tattva kahe
teñi bhāgavata-sama kona śāstra nahe
yena rūpa matsya-kurma-ādi avatāra
āvirbhāva-tirobhāva āpanei haya
“Puisque le Srimad–Bhagavatam n’aborde que les vérités du pur service de dévotion, il est sans égal parmi les shastras. Aucune autre Écriture ne peut égaler le Srimad–Bhagavatam. De même que les avataras de Krsna, à commencer par Matsya et Kurma, apparaissent dans cet univers puis disparaissent de notre vue, à certains moments déterminés, le Srimad–Bhagavatam n’est pas d’origine terrestre. Il se manifeste et disparaît de son propre chef.”
(Caitanya Bhāgavata, Antya 3.509-511)
iśvarera tattva yena bujhane na yāya
eimata bhāgavata sarva-śāste gāya
“De même que la vérité sur Dieu est inconcevable, le Srimad–Bhagavatam est au-delà de la compréhension matérielle.”
(Caitanya Bhāgavata, Antya 3.513)
premamaya bhāgavata kṛṣṇera śrī aṅga
tāhāte kahena yata gopya kṛṣṇeraṅga
“Le Srimad–Bhagavatam est rempli de krsna–prema. Il est une partie de Krsna Lui-même, car il décrit Ses divertissements les plus intimes.”
(Caitanya Bhāgavata, Antya 3.516)
hena bhāgavata kona duṣkṛti paḍiyā
nityānanda nindā kare tattva nā jāniyā
“Celui qui offense les pieds pareils-au-lotus du Seigneur Nityananda est un grand pécheur. Malgré ses études approfondies et son érudition, une telle personne ne sera jamais en mesure de saisir pleinement le message du Srimad–Bhagavatam.”
(Caitanya Bhāgavata, Antya 3.534)
Le Bhagavatam se Situe Au-Delà de l’Expérience Sensorielle
2.20
pādau yadīyau prathamadvitīyau tṛtīyaturyau kathitau yadurū
nābhistathā pañcama eva ṣaṣṭho bhūjāntaraṃ doryugalaṃ tathānyau
kaṇṭhas tu rājan navamo yadīyo mukharavindaṃ daśamāṃ praphullam ekādaśo yasya lalāṭapaṭṭakaṃ śiro’pi tu dvādaśa eva bhāti
tamādidevaṃ karuṇānidhānaṃ tamālavarṇaṃ suhitāvatāram
apārasaṃsāra samudra-setuṃ bhajāmahe bhāgavata-svarūpam
“J’adore le Seigneur Suprême Sri Krsna, l’origine de tous les dévas, la demeure de miséricorde, dont la forme transcendantale, du bleu de l’arbre tamala, est apparu sur cette terre sous Sa forme sonore du Srimad–Bhagavatam. Ce Srimad–Bhagavatam est la manifestation littéraire de Krsna, un pont par lequel, les âmes perdues peuvent traverser l’océan des naissances et des morts répétées.”
“Le Srimad–Bhagavatam compte douze chants, correspondant aux douze différentes parties de la forme divine de Krsna. Les deux premiers chants sont Ses pieds, les troisième et quatrième chants, Ses cuisses, le cinquième chant, Son nombril, le sixième chant, le haut de Son corps, les septième et huitième chants, Ses bras, le neuvième chant, Sa gorge, le dixième chant, Son merveilleux visage pareil-au-lotus, le onzième chant, Son front et le douzième chant, Sa couronne.”
(Padma Purāṇa)
Deux Types de Bhagavata l’Écriture et le Dévot
2.21
dui sthāne bhāgavata nāma śuni mātra
grantha-bhāgavata, āra kṛṣṇa-kṛpā-pātra
“Le nom bhagavata s’applique à deux choses: l’Écrit sublime des bhagavatas, le Bhagavata Purana, et l’agent de la miséricorde de Krsna, le bhagavata, le dévot de Bhagavan Krsna.”
(Cb. Antya 3.532)
2.22
eka bhāgavata baḍa bhāgavata-śāstra
āra bhāgavata bhakta bhakti-rasa-pātra
“Le Śrīmad–Bhāgavatam, Écrit sublime, et le pur dévot toujours absorbé dans les doux sentiments dévotionnels, bhakti–rasa: tels sont les deux bhāgavatas.”
(Cc. Ādi 1.99)
2.23
dui bhāgavata dvārā diyā bhakti-rasa
tāohāra hṛdaye tāore preme haya vaśa
“Par l’entremise des deux bhāgavatas, le Seigneur instille en l’être les douces émotions, bhakti–rasa, du service d’amour transcendantal et, sis en son cœur, Il Se laisse subjuger par l’amour de Son dévot.”
(Cc. Ādi 1.100)
2.24
māyā-mugdha jīvere nāhi svataḥ kṛṣṇa-jñāna
jīvere kṛpāya kailā kṛṣṇa veda purāṇa
“Par ses propres efforts, l’âme conditionnée ne peut parvenir à la connaissance de Krsna. Mais dans sa grâce indicible, Sri Krsna a rédigé les Écrits védiques et leurs corollaires, les Puranas.”
(Cc. Madhya 20.122)
La nature insaisissable du Bhāgavatam
2.25
mahācintya bhāgavata sarvaśāstre gāya
ihā nā bujhiye vidyā, tapa, pratiṣṭhāya
bhāgavata bujhi heno yāra ācche jñāna
se nā jāne kabhu bhāgavatera pramāṇa
“Selon toutes les Écritures révélées, le Śrīmad-Bhāgavatam est insaisissable, et se situe au-delà de la compréhension ordinaire. Sa teneur ne peut être connue ni par l’érudition ni par la pénitence. Celui qui n’est pas un dévot de Kṛṣṇa, quel que soit son niveau d’érudition, ne parviendra jamais à saisir le message profond du Śrīmad-Bhāgavatam.”
(Cb. Madhya 22.13-14)
2.26
bhāgavate acintya īśvara-buddhi yāora
se jānaye bhāgavata-artha bhakti-sāra
“Celui qui accepte le Śrīmad–Bhāgavatam comme l’inconcevable Seigneur Suprême sait que le Śrīmad–Bhāgavatam révèle l’essence de la dévotion pure pour Kṛṣṇa.”
(Cb. Madhya 22.25)
2.27
ahaṃ vedmi śuko vetti
vyāso vetti na vetti vā
bhaktyā bhāgavataṃ grāhyaṃ
na buddhyā na ca ṭīkayā
[Shiva dit:]
“Je connais peut-être le Śrīmad–Bhāgavatam, Śukadeva Goswami lui aussi le connaît peut-être et Vyāsadeva peut ou non le connaître. Quoi qu’il en soit, le Śrīmad–Bhāgavatam ne peut être compris ni par l’intelligence matérielle, ni par la lecture de nombreux commentaires. Seule la bhakti permet d’en saisir la portée.”
(Cc. Madhya 24.313)
Le Bhāgavatam doit être reçu des lèvres d’un pur Vaiṣṇavas
2.28
« yāha, bhāgavata paḍa vaiṣṇavera sthāne
ekānta āśraya kara caitanya-caraṇe
“Si tu veux comprendre le Śrīmad–Bhāgavatam, tu dois t’adresser à un Vaisnava réalisé et en être instruit sous sa direction tout en pregnant totalement refuge aux pieds pareils-au-lotus du Seigneur Caitanya.”
(Cc. Antya 5.131)
2.29
vaiśṇava-pāśa bhāgavata kara adhyayana
[Le Seigneur Caitanya dit à Raghunatha Bhatta:]
“Étudies le Śrīmad–Bhāgavatam auprès d’un pur Vaiṣṇava ayant réalisé Dieu.”
(Cc. Antya 13.113)
L’étude du Bhāgavatam sous la Direction du Maître Spirituel
2.30
vipra kahe, mūrkha āmi śabdārtha nā jāni
śuddhāśuddha gītā paḍi guru-ājñā māni
yāvat paḍon, tāvat pāṇa tānva-daraśana
ei lāgi’ gītāpāṭha nā chāḍe mora mana
“Je lis parfois correctement la Bhagavad-gītā et parfois je la lis mal; mais quoi qu’il en soit, j’obéis à l’instruction de mon guru. En fait, quand je lis la Bhagavad-gītā je vois Kṛṣṇa conduisant le char d’Arjuna, et un sentiment de bonheur m’envahit. Tant que je lis la Bhagavad-gītā, je ne vois que les traits merveilleux du Seigneur. C’est pour cette raison que je lis Bhagavad-gītā, et mon mental ne peut s’en détourner.”
(Cc. Madhya 9.98,101)
L’étude du Bhāgavatam à la lumière des précédents Acāryas
2.31
śrīdhara-svāmī-prasāde ‘bhāgavata’ jāni
jagad-guru śrīdhara-svāmī ‘guru’ kari’ māni
śrīdharānugata kara bhāgavata-vyākhyāna
abhimāna chāḍi’ bhaja kṛṣṇa bhagavān
“Śrīdhara Svāmī est le maître spiritual de l’univers tout entier, car par sa miséricorde, nous pouvons comprendre le Śrīmad–Bhāgavatam. Je l’accepte donc Moi-même comme Mon guru. Dès lors, présente ton exégèse du Śrīmad–Bhāgavatam en suivant la version de Śrīdhara Svāmī. Renonce à ton orgueil et voue ton adoration à Śrī Kṛṣṇa, à Dieu, la Personne Suprême.”
(Cc. Antya 7.133,136)
Celui qui ne Reconnaît pas le Bhāgavatam est Condamné
2.32
mui, mora bhakta, āra grantha-bhāgavate
yāra bheda ācche tāra nāśa bhālamate
“Celui qui voit une différence entre le Śrīmad–Bhāgavatam, Mes dévots et Moi-même, verra son intelligence réduite à néant.”
(Cb. Madhya 18)
2.33
ye vā bhaṭṭācārya, cakravartī, miśra saba
tā’rā o nā jāne saba grantha-anubhava
śāstra paḍāiyā sabe ei karma kare
śrotāra sahita yamapāśe ḍubi’ mare
“Les soi-disant Bhaṭṭācāryas, Cakravartis, Mishras et autres font un commerce des saintes Écritures, sans les avoir réalisées. Toute leur étude des Écritures n’est qu’une activité karmique. Quiconque prête l’oreille à leurs discours, sera lié par Yamarāja et entraîné en enfer au moment de la mort.”
(Cb. Ādi 2.67-68)
2.34
bhāgavata ye nā māne, se yavana sama
tāra śāstā ācche janme janme prabhu yama
“Quiconque n’a aucun respect pour le Śrīmad–Bhāgavatam ne vaut guère mieux qu’un yavana, un intouchable. Il connaîtra, vie après vie, le châtiment du Seigneur Yamarāja.”
(Cb. Ādi 2.39)
Ceux qui tirent Fierté de leur Activité de Piété
Ne Peuvent Savourer le Jus Nectarien du Bhāgavatam
2.35
mauna-vrata-śrūta-tapo-‘dhyayana-sva-dharma-
vyākhyā-raho-japa-samādhaya āpavargyāḥ
prāyaḥ paraṃ puruṣa te tv ajitendriyāṇāṃ
vārtā bhavasty uta na vātra tu dāmbhikānām
“Ô Seigneur, dix méthodes sont prescrites pour atteindre la libération: le silence, l’observation des vœux, recueillir toutes sortes de connaissances védiques, les austérités, l’étude des Védas, l’accomplissement d’un devoir personnel, l’explication [des Écritures], la vie solitaire, la récitation de mantras à voix basse et la méditation. Cependant, ces différentes voies de libération ne sont d’ordinaire, ô Purusa, que des moyens de vivre pour ceux qui ne sont pas maîtres de leurs sens; et ne voit-on pas aussi, des personnes imbues d’orgueil même les pratiquer quelquefois? De telles pratiques ne porteront pas leurs fruits.”
(Bhāg. 7.9.46)
- NOTE: L’implication ici est que parce qu’ils sont fiers de pratiquer ces méthodes infructueuses de libération, les soi-disant religieux (qui ne peuvent pas contrôler leurs sens) ne peuvent pas apprécier le Śrīmad–Bhāgavatam, malgré l’accomplissement de toutes sortes d’activités pieuses. Srila Prabhupada commente, “Les dix méthodes de libération ou de progrès sur la voie de la libération ne sont pas destinées aux bhaktas. Il suffit en effet de pratiquer le service de dévotion offert au Seigneur pour observer du même coup ces dix méthodes (kevalaya bhaktya).”
Il est interdit de donner des conférences sur le Bhāgavatam en tant que profession de même que d’initier des disciples non qualifiés afin d’accroître sa richesse ou de réciter le Bhāgavatam à des personnes sans foi pour son propre prestige
2.36
na śiśyān anubadhnīta granthān naivābhyased bahūn
na vyākhyām upayuñjīta nārambhān ārabhet kvacit
“Un sannyasi ne doit pas faire miroiter des promesses de gains matériels aux yeux du public en vue d’attirer de nombreux disciples, ni initier des disciples non qualifiés afin d’augmenter le nombre de ses adeptes pour le prestige et le gain materiel, ni lire quantité d’ouvrages inutiles ou faire des exposés sur les saintes Écritures comme le Śrīmad–Bhāgavatam afin d’assurer sa subsistance. Il ne doit jamais chercher à accroître inutilement ses richesses en ce monde, mais renoncer à s’efforcer d’obtenir des choses qui sont au-delà de ses moyens et qu’il ne peut atteindre même au prix de beaucoup de temps et d’énergie (maharambha).”
(Bhāg. 7.13.8)
Qui ne prêterais pas une oreille attentive
au message du Bhāgavatam
2.37
kathañciddhanādikakāmanayā yadi karmī vaktā
śrotā vā syāt tadā sa virajyed evetyāha paśughnādvinā
“Ceux en qui les désirs sont éteints font de ce Śrīmad-Bhāgavatam le sujet de leurs discours; c’est le remède de l’existence, le charme des oreilles et du coeur: quel autre qu’un meurtrier du soi répugnerait à entendre le message sublime du Śrīmad-Bhāgavatam?”
(Commentaire du Sārārtha-darśinī, sur Bhag. 10.1.4.)
Autres interdictions d’écouter le Bhāgavatam des lèvres
d’un récitant professionnel
2.38
śūdrāṇāṃ sūpakārī ca yo harer nāma-vikrayī
yo vidyā-vikrayī vipro viṣahīno yathoragaḥ
“Celui qui est dépourvu de service de dévotion à Kṛṣṇa, qui cuisine pour des śūdras, qui initie des disciples au saint nom, ou qui donne des conférences sur les Écritures pour de l’argent n’est un brāhmaṇa que de nom. Son statut brahmanique est détruit par de tels méfaits. Ces soi-disant vipères sans poison qui effraient les ignorants, ils contrôlent leurs disciples ignorants par la peur et la partialité matérialiste, sans avoir à leur montrer des réalisations spirituelles vraiment louables.”
(Brahma–vaivarta Purāṇa, Prakṛti–khaṇḍa, Chapître 21)
Évitez d’écouter le Bhāgavatam venant des lèvres
d’un non dévot
2.39
avaiśṇava mukhodgīrṇaṃ pūtaṃ harikathāmṛtam
śravanaṃ naive kartavyaṃ sarpocchiṣtaṃ yathā payaḥ
“Tout comme le lait touché par la langue d’un serpent agit comme un poison, de la même manière, les propos ayant trait au Seigneur Hari, le hari–kathā, deviennent empoisonnés lorsqu’ils sont énoncés des lèvres d’un non-dévot. Tant ceux qui les récitent, que ceux qui les écoutent, souffriront des effets du poison.”
(Padma–Purāṇa)
Les dix-huit Purāṇas
2.40
brāhmaṃ pādmaṃ vaiśṇavāṃca śaivaṃ laiogaṃ sagāruḍam
nāradīyaṃ bhāgavatam āgneyaṃ skānda-saṃjñitam
bhaviṣyaṃ brahmavaivarttaṃ mārkaṇḍeyaṃ savāmanam
vārāhaṃ mātsyaṃ kaurmaṃ ca brahmāṇḍākhyamiti triṣaṭ
“Les sages, versés dans les Purāṇas, nous apprennent qu’il y en a dix-huit. Ce sont le Brahma, le Padma, le Viṣṇu, le Śiva, le Linga, le Garuḍa, le Nāradīya, le Bhāgavata, l’Agni, celui qu’on nomme le Skanda, le Bhavisya, le Brahma–vaivarta, le Markaṇḍeya, le Vāmana, le Varāha, le Matsya, le Kūrma, et celui qu’on intitule le Brahmāṇḍa: voilà les dix-huit.”
(Bhāg. 12.7.23-24)
Les Purāṇas se répartissent en trois groupes:
sāttvika, rājasika et tāmasika
2.41
vaiṣṇavaṃ nāradīyaṃ ca tathā bhāgavataṃ śubham
gāruḍañ ca tathā pādmaṃ vārāhaṃ śubhadarśane
sāttvikāni purānāni vijñeyāni manīṣibhiḥ
brahmy āṇḍaṃ brahmavaivarttaṃ mārkaṇḍeyaṃ tathaiva ca
bhaviṣyaṃ vāmanaṃ brāhmaṃ rājasāni nibodhata
mātsyaṃ kaurmaṃ tathā laiogaṃ śaivaṃ skāndaṃ tathaiva ca
āgneyañca syaḍetāni tāmasāni nibhodhata
“Ô toi dont la vision est parfaite! Les sages réalisés répartissent en trois groupes les dix-huit Purāṇas selon les modes d’influence de la nature matérielle, à savoir, vertu, passion et ignorance. Les Purāṇas dites Vishnouites: Viṣṇu Purāṇa, Nāradīya Purāṇa, Bhāgavata Purāṇa, Garuḍa Purāṇa, Varāha Purāṇa et le Padma Purāṇa lui-même, relèvent du mode d’influence de la vertu, ceux dites Sivaïtes: Matsya Purāṇa, Kūrma Purāṇa, Liṇga Purāṇa, Śiva (ou Vāyu) Purāṇa, Skanda Purāṇa et Agni Purāṇa, relèvent du mode d’influence de l’ignorance et finalement les six derniers, ceux considérés comme faits à la louange de Brahmā: Brahmānḍa Purāṇa, Brahmavaivarta Purāṇa, Mārkaṇḍeya Purāṇa, Vāmana Purāṇa, Bhaviṣya Purāṇa et Brahmā Purāṇa, relèvent du mode d’influence de la passion.”
(Brahma–vaivarta Purāṇa)
2.42
sāttvikeṣu ca kalpeśu māhātmyamadhikaṃ hareḥ
rājaseṣu ca māhātmyamadhikaṃ brahmaṇo viduḥ
tad-vadagneśca māhātmyaṃ tāmaseṣū śivasya ca
saokīrṇeṣu sarasvatyāḥ pitṛṇāñśca nigadyate
“Les Purāṇas dites sattviques, que gouvernent le mode d’influence de la vertu, glorifient principalement le Seigneur Hari, les Purāṇas dites râdjasique, que gouvernent le mode d’influence de la passion, célèbrent le Seigneur Brahma, et les Purāṇas dites tamasiques, que gouvernent le mode d’influence de l’ignorance, honorent le Seigneur Shiva, Durga et Agni. Les Purânas dont les modes d’influence sont mixtes, glorifient la déesse Sarasvati et les Pitas.”
(Tattva–Sandarbha, annucheda 17)
Qu’appelle-t-on Śāstra
2.43
ṛg-yajuḥ-sāmātharvāñca bhārataṃ pañcarātrakam
mūla-rāmāyaṇañcaiva śāstramityabhidhīyate
yacchānukūlametasya tacca śāstraṃ prakīrtitam
ato’nya granthavistaro naiva śāstraṃ kurvatma tat
“On appelle shastra, les Rg, Yajur, Sama, et Atharva Védas, ainsi que le Mahabharata, le Narada–Pancaratra, et le Ramayana. Les textes qui marchent sur les traces de ces Écritures autorisées sont également appelés shastra. Toute autre littérature ne fait que conduire sur le mauvais chemin et ne peuven être qualifiés de shastra.”
(Madhva–Bhāṣyadhṛta, Skānda–vacana)
Qu’est-ce que le Pañcarātra
2.44
rātrañ ca jñānavacanaṃ jñanaṃ pañcavidhaṃ smṛtam
tenedaṃ pañcarātraṃ ca pravadanti manīśiṇaḥ
“Pañca signifie cinq et Rātra, jñāna. Selon les autorités, il existe cinq types de connaissances.”
(Nārada Pañcarātra, 1.2.44)
Note: Ces cinq types de connaissances sont: 1) la connaissance védique, 2) la connaissance yogique, 3) la connaissance empirique, 4) la connaissance par laquelle on atteint la libération, et 5) la connaissance par laquelle on atteint le service d’amour pour Sri Krsna. Pour les expliquer, les saints et les sages ont composé des Écritures connues sous le nom de Pañcarātra, le traité sur les cinq types de connaissance.
2.45
evam ekaṃ sānkhyayogaṃ vedāraṇyakarmeva ca
parasparāṅgānyetāni pañcarātrastu kathyate
“Les Écrits qui expliquent les cinq différents types de littérature védique: Saṅkhya-śāstra; Yoga-śāstra, les Védas; les différentes branches des Védas, et les sous-branches de ceux-ci, portent le nom de Pañcarātra.”
(Mahābhārāta, Śāntiparva, Mokṣa–Dharma, Chapître 349)
Les paroles du Pañcarātra ont autant de valeur que celles de Dieu
2.46
jñānaṃ paramatattvaṃ ca janma-mṛtyu-jarāpaham
tato mṛtyuñjayaḥ śambhuḥ saṃprāpa kṛṣṇavaktrataḥ
“Le Seigneur Śambu, le meilleur des Vaiṣṇavas, le vainqueur de la mort, reçu de la bouche même de Kṛṣṇale Pañcarātra. La connaissance contenue dans le Pañcarātraà pouvoir de mettre fin à la naissance, à la maladie, à la vieillesse et à la mort, et révèle la Vérité Suprême.”
(Nārada Pañcarātra 1.2.45)
Le Nārada Pañcarātra est la Crème de toute la
Littérature Védique
2.47
dṛṣṭhā sarvaṃ samālokya jñānaṃ saṃprāpya Śaṅkarāt
jñānāmṛtaṃ pañcarātraṃ cakāra nārado muniḥ
“Śrīla Nārada Muni, après avoir étudié tous les śāstras, reçu cette connaissance transcendantale inégalée de la bouche du meilleur des vaisnavas, le Seigneur Śiva, qui lui-même l’a reçu de Kṛṣṇa. C’est alors qu’il compila le Pañcarātra, la quintessence du nectar de la connaissance.”
(Nārada Pañcarātra 1.2.56)
2.48
sārabhutaṃ ca sarveśāṃ vedānāṃ paramādbhutam
nāradīyaṃ pañcarātraṃ purāṇeṣu sudurlabham
“Le Nārada Pañcarātra est l’essence de tous les Védas et possède des qualités merveilleuses et divines. Parmi les Puranas, il est rare de trouver une Écriture aussi merveilleuse.”
(Nārada Pañcarātra 1.2.61)
Le Nārada Pañcarātra fait Autorité
2.49
« pañcarātrasya kṛtsnasya vaktā tu bhagavān svayam
sarveśu ca nṛpaśreṣṭha jñāneṣvebheṣu dṛśyate
yathāgamaṃ yathājñānaṃ niṣṭhā nārāyaṇaḥ prabhuḥ
na caivamenaṃ jānanti tamobhutā viśāmpate
tameva śāstrakartāraḥ pravadanti manīṣiṇaḥ
niḥsaṃśayeṣu sarveṣu nityaṃ vasanti vai hariḥ
sa saṃṣayāddhetu balānnādhyavasati mādhavaḥ »
atra pañcarātrameva gariṣṭhamāceṣṭha pañcarātrasetyādau
bhagavān svayamiti.
daivaprakṛtayastu tattatsarvāvalokanena pañcarātraprapti pādye śrī nārāyaṇa ei paryavasantītyāha sarveṣviti.
asurāṃstu nindati na cainamiti.
niḥsaṃśyesviti tasmāt jhaṭiṭi vedārtha-pratipattaye pañcarātramevādtayamiti.
“Ô meilleur des rois, le Nārada Pañcarātra a été énoncé par le Seigneur Nārāyaṇa. Après avoir minutieusement examiné toutes les Écritures révélées, et extrait leurs sens profonds, Il dévoila cette vérité, sans frontières matérielles. Ô mon Seigneur! Ceux qui sont confinés dans le mode de l’ignorance, saturés des attributs de l’ignorance, ne peuvent comprendre les différents types de vérités que cette littérature expose. Les ṛśīs glorifient le Seigneur Nārāyaṇa partout dans les Écritures. Sans nul doute, Śrī Kṛṣṇa réside éternellement dans cette littérature, à l’opposé, celle remplie de doutes et d’arguments, le Seigneur n’y réside point.”
Note: Śrīla Jīva Gosvāmī cite le passage ci-dessus tire du Mahābhārāta dans son Paramātmā–sandarbha. Son commentaire suit:
“Pañcarātrasya kṛtsnasya vaktā tu bhagavān svayam”, signifie que Dieu Lui-même a énoncé le Nārada Pañcarātra, et de ce fait, la meilleure de toutes les Écritures. La ligne commençant par le mot sarvesu signifie que le Seigneur Nārāyaṇa a exposé le Nārada Pañcarātra sur la base de la réalité divine, et ainsi, parmi toutes les écritures révélées, le Nārada Pañcarātra est suprêmement parfait en tout point. La ligne commençant par les mots na cainam explique que ceux dont la nature est envieuse et non dévotionnelle, les asuras, ne seront jamais en mesure de comprendre cette sublime littérature. La ligne commençant par le mot nihsamsayesu explique que celui qui entreprend l’étude du Nārada Pañcarātra de la bonne manière, toutes les implications des Védas lui seront révélées, et, très rapidement, verra tous ses doutes se dissiper.
(Paramātmā–Sandarbha, annucheda 18, et Mahābhārāta)
Ainsi s’achèvent les enseignements sur le second joyau du Gaudiya Kanthahara intitulé: Le Bhagavat–tattva, Le Bhagavatam, le Joyau de la Couronne de toutes les Écritures Révélées.